AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 
Fighting for peace ∞ Graham & Appoline

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

sweet innocent people
L. Appoline Borthwick
L. Appoline Borthwick
arrivé(e) à londres le : 14/06/2015

messages : 299


pseudo chez les kingsman : Uther

Age : 29


Fighting for peace ∞ Graham & Appoline Empty
Jeu 25 Juin - 16:29


I wanted to fight this war without weapons
Graham & Appoline


Tu passas une main sur ta joue endolorie, le regard dans le vague et des cernes bleuâtres – semblables à des hématomes – se dessinant sous tes yeux. Tu reniflas dédaigneusement, tentant vainement de te détendre. La mission avait mal tourné, elle s'était soldée par un échec aussi cuisant que douloureux. Et si ta fierté avait pris un sale coup à cause de ce malheureux dénouement, ce n'était rien comparé à la sensation de sourde agonie qui s'était enroulée autour de tes muscles. Ça devait être une simple mission ; tu avais dû te mêler à la population locale – des jeunes adultes lors d'une soirée un peu trop arrosée et pas que – recueillir des informations et retourner au quartier général des Kingsmen. C'était une mission similaire à bien d'autres que tu avais pu réaliser et qui, elles, s'étaient soldées d'un succès qui t'avait rendue bien fière. Mais pas ce soir. Ou hier, tu ne savais plus trop, la soirée avait atteint une heure bien avancée de la nuit. Tu avais manqué de subtilité, tu t'étais rapidement faite remarquer. Et, bien trop rapidement à ton goût, un petit groupe d'hommes t'était tombé dessus. Les coups avaient plus. Tu t'étais défendue comme tu l'avais pu. Mais au final tu n'avais pas tenu bien longtemps. Le corps endolori, boitant à moitié, tu avais pris la fuite dès que tu en avais eu l'occasion. Tu avais eu de la chance dans ton malheur ; les hommes ignoraient que tu appartenais à une quelconque organisation, ils t'avaient pris pour une jeune femme bien trop curieuse pour son propre bien et s'étaient empressés de – selon eux – t'apprendre une bonne leçon. Une leçon que tu ne serais pas prête d'oublier. Tu aurais pu te défendre, utiliser les armes et gadgets que tu avais sur toi cependant tu avais reçu l'ordre de ne pas impliquer le moindre civil. Et tu n'étais pas sûre de qui était ou non un civil donc … La mission avait été un échec, c'était définitif. Ta fierté avait été profondément blessée lorsque tu avais dû l'annoncer au QG, annonçant au passage que tu ne rentrerais pas immédiatement. Tout d'abord parce que tu avais mal un peu partout. Ta joue droite qui avait pris un mauvais coup, ta cheville gauche que tu avais tordue en voulant esquiver un crochet du droit, ton genoux gauche que tu avais cogné lorsque tu avais chuté, trébuchant contre le pavé irrégulier du quartier du sud de Londres. Et ce n'était là que les ''blessures'' les plus importantes. Tu avais aussi mal aux côtes, au dos … Ton corps entier te faisait souffrir. Et si cela ne t'avait jamais dérangé pour rentrer auparavant, tu ne pouvais pas. Pas maintenant.

En partie à cause de ta fierté mal placée.

Mais tu n'étais pas idiote. Tu savais que ce n'était pas cette fierté qui te retenait prisonnière de ce petit appartement qui t'avait été réservé pour cette mission, au cas où celle-ci tournerait mal – merci à celui qui était chargé d'anticiper tous les résultats possibles des différentes missions. Il y avait un regard bien particulier que tu ne voulais pas rencontrer car – tu le savais – il serait empli de déception et de jugement. Le regard de celui qui avait été ton mentor. Le regard de celui avec qui tu t'étais violemment disputée avant de partir. Des mots – durs, violents, froids – avaient été échangé, avaient volé brutalement entre vous et des choses que tu aurais préféré ne jamais entendre avaient été prononcés. Tu ne savais même plus pourquoi vous vous étiez affrontés de la sorte. Pour une raison bien ridicule, tu en étais persuadée. Vous n'aviez jamais vraiment eu besoin de véritables raisons pour vous engager dans la moindre joute verbale. Cependant votre dispute la plus récente avait été bien plus douloureuse pour toi, bien plus pénible. Et tu savais que si tu rentrais cette nuit en annonçant un échec, ton mentor … Graham allait te scruter d'un regard désagréable, te jugeant à cause de cette unique soirée. Et tu ne le supporterais pas. Tu accordais bien trop d'importance à l'opinion qu'il pouvait avoir de toi, aux pensées qu'il pouvait nourrir à ton égard. Tu le savais mais tu ne pouvais pas t'en empêcher, tu ne pouvais pas t'arrêter de penser ainsi. Il était, après tout, celui qui t'avait introduit à l'organisation d'espions pour qui tu travaillais à présent, c'était grâce à lui que tu étais celle que tu étais aujourd'hui. Alors oui, tu lui étais reconnaissante pour tout ce qu'il avait fait pour toi, tu avais besoin de son approbation comme tu avais besoin de l'air que tu respirais. C'était bien malheureux, selon toi d'être tombée aussi bas. Ça t'en rendait presque malade. Mais tu étais impuissante, faible face à cette chose – froide, malsaine – qui s'était enracinée au plus profond de ton être. Graham te descendrait probablement s'il savait quelles étaient les pensées qui étaient les tiennes, il te trouverait bien pathétique. Tu le sentais. Tu en étais persuadée. Et cela rendait la chose bien plus douloureuse encore, bien plus difficile à supporter. Ces pensées te mettaient terriblement mal à l'aise, ces envies t'étaient étrangères. Tu aimerais tant pouvoir les ignorer mais elles étaient bien trop importantes, elles prenaient bien trop de place au sein de ton esprit.

Tu soupiras, te détournant de la fenêtre par laquelle tu observais le quartier tranquille de Cowyn Road.

Tu fis quelques pas dans la pièce principale, l'air hagard, et tu laissas tes doigts effleurer le mobilier bon marché qui occupait l'appartement. Tu te dirigeas vers le mini-frigo qui se trouvait à l'extrémité de la pièce et l'ouvris, te penchant pour aller chercher une bouteille de bière fraîche que tu avais récupéré juste avant de mettre les pieds dans le petit appartement. Tu avais bien conscience que tu étais incapable de tenir l'alcool convenablement mais tu n'en avais que faire ; tu voulais oublier, ne serait-ce que pour quelques minutes, les pensées qui te torturaient l'esprit, qui t'empêchaient de te reposer alors que tu en avais terriblement besoin. Ne prenant même pas la peine d'aller te percher sur le canapé aux allures inconfortables, tu te calas contre le mur, te laissant glisser au sol lentement. Tu farfouillas quelques secondes dans les poches de ta veste en cuir – tu avais abandonné ton costume de Kingsman pour une tenue qui passerait plus inaperçue – en sortant un briquet et un paquet de cigarettes à moitié entamé. D'un mouvement assuré, tu ouvris ta bière avec le bas du briquet avant de porter une cigarette à tes lèvres et de l'allumer. Tu pris une longue taffe de cette dernière, expirant lentement, appréciant la nicotine qui se propageait dans ton corps. Tu fermas les yeux, laissant ta tête basculée vers l'arrière. Tu restas de longues minutes ainsi sans bouger, buvant une gorgée ou deux de bière à l'occasion et fumant ta cigarette, laissant la cendre tomber juste à côté de toi. Tu ne rouvris les yeux que lorsqu'un bruit sourd vint briser le silence. Quelqu'un venait de frapper à la porte. Fronçant les sourcils, tu te levas maladroitement, abandonnant ta boisson par terre, et te dirigeas à pas de loup vers la porte, sur tes gardes. Prudemment, tu regardas par le trou qui se trouvait à ta hauteur et tu ne pus t'empêcher de soupirer. Tu plaças un instant ton front contre la surface fraîche de la porte avant de faire un pas en arrière, déverrouillant celle-ci. Tu l'entr'ouvris négligemment. « Entre. » Ce n'était pas un ordre, juste une formule afin de signaler au nouvel arrivant que tu ne t'opposais – tout du moins pas entièrement – à sa présence en ces lieux. Tu tiras une nouvelle fois sur ta cigarette presque achevée. « Qu'est-ce que tu fais là, Graham ? J'ai bien dis que je rentrerai demain. » Tu croisas tes bras sous ta poitrine, lui adressant un regard que tu espérais neutre avant de lui tourner le dos, te dirigeant vers la fenêtre pour ne pas céder à la tentation de garder ton regard rivé sur lui.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» I need you to see who I am ∞ Sloane & Appoline
» we used to have it all planed ∞ Neal & Appoline
» Graham A. Lancaster ▲▼ Among the dead no one proclaims your name.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
heavy crown :: III- LONDON :: battersea :: comyn road-