Ici c'est la partie histoire. C'est un peu carte blanche au niveau de la mise en forme, tant qu'il y a une vingtaine de lignes, c'est tout ce qui compte.« PETIT CON ! » Je sentis une douleur sur ma joue droite. Ca brulait. Mon père venait de lever la main sur moi, il ne le faisait jamais. J'avais dix-sept ans et cela faisait des mois que j'étais en train de perdre le contrôle de ma vie. Je séchais les cours, je fumais et je ne foutais strictement rien. J'avais décidé ce jour-là d'aller taguer des murs avec des ''potes''. On s'était fait choppé par les flics et mon père avait du venir me chercher. J'avais pris le salon de tout ma vie. On était rentré dans la maison et il m'avait foutu une gifle. Mes sœurs étaient dans le salon avec ma mère. Je ne regardais pas mon père pendant un moment.
« On est une famille respectable et toi tu fais des conneries de merde ! » « Charles. » « Non Molly t'en mêles pas ! » Je relevais les yeux vers mon père qui était rouge de fureur.
« Tu peux faire une croix pour tes vacances d'été ! » Je n'avais pas pu m'empêcher de rre légèrement et je me repris une gifle.
Le lendemain matin, à quatre heures du matin mon père rentra en trombe dans ma chambre.
« DEBOUT ! » Je grognais sous mes draps et il me balança par terre. J'hallucinais. Contact contre le parquet, je restais stoïque. Il m'emmena le jour même au camp militaire. C'était une blague ? Je le regardais, l'air complètement désespéré.
« Tu n'avais qu'à pas faire le con ! » Il me laissa, là, avec mon sac à mes pieds. Je regardais la pancarte un bon moment avant de rentrer à l'intérieur avec mon sac sur l'épaule. Je marchais sur le sable en regardant les gens s’afferer. J'avais envie de partir en courant, mais ce serait la mort qui m'attendrait, mon père me tuerait.
« Recrue Brighton ? » Un sergent se pointa devant moi et je relevais les yeux. « Allez mettre votre uniforme et rejoignez nous sur le terrain. » Je soupirais.
« Votre attitude vient de vous offrir une corvée de ménage. » Je ne répondis rien. Je ne voulais pas être puni encore plus. J'allais débarrasser mes affaires et j'enfilais mon uniforme avant d'aller sur le terrain.
« Si tu veux accélérer ton téléphone j'ai eu une idée infaillible. » Je regardais un de mes camarades qui fronçaient les sourcils. On était tous dans la promotion de Academy of Operations bien qu'on m'avait proposé plutôt d'aller en Technology. Je pris le téléphone des mains de mon camarade avant de sortir quelques outils sur la pelouse. J'aimais bricoler et bidouiller mais j'étais doué aussi sur le terrain. J'aimais beaucoup être dans l'action. On allait être diplômé dans quelques heures et je repensais à toutes mes années ici. J'avais grandi et muri et j'avais hâte de faire mes preuves dans mon métier. Je bricolais avant de rendre l'objet à son propriétaire.
« La vache ! C'est dément ! » « Ouai, si tu veux plus tard je pourrais te rajouter des logiciels dont tu ne pourras plus t'en passer. » on vit les autres élèves de la promotion rentrer dans l'établissement pour aller prendre la direction de la salle de la remise des diplômes. Je m'assis entre mes camarades. Ca y est c'était la fin d'une ère. Dans quelques jours j'intégrerai le Shield. J'allais récupéré mon diplôme. A la fin de la cérémonie mon père vint me donner une tape sur l'épaule.
« Ah je suis fier de toi ! » Je souris, cela faisait plaisir.
Pendant cinq ans je n'avais eu aucun soucis sur le terrain. Cinq années avant qu'il y ait ce foutu accident.
« BRIGHTON ! » J'avais juste entendu cette voix avant qu'une douleur aiguë me prenne au niveau de l'abdomen et que je plonge dans le noir complet. Trois mois de coma. Les autres agents m'avaient dit qu'ils pensaient que je n'allais pas m'en sortir. Si. Ce fut long. Quand j'ouvris les yeux, ma mère était là à pleurer.
« Je ne suis pas mort. » Fis-je dans un murmure à peine audible. Les médecins arrivèrent pour me faire un check-up. J'avais mal partout et j'étais vraiment dans les vapes. Mon père me rapporta ce que l'agence avait dit. J'étais tombé dans un traquenard. Trois balles dans l'abdomen. J'eus une chance miraculeuse d'avoir survécu.
« Tu ne pourras plus être agent de terrain. » Mon père m'avait confié cela quelques jours plus tard. Je fus muet pendant plusieurs jours. Le directeur vint me voir en personne.
« Vous pouvez toujours inventer des choses pour nous. Il paraît que dans votre dossier il est marqué que vous avez failli aller à Academy of Technology. Vous pouvez nous faire de bonnes choses, j'en suis sûr. » Il me quitta sur cette phrase. Ce fut la seule fois où il me parlait. Je repris un peu confiance en moi. Oui, si je ne pouvais plus aller sur le terrain, au moins je pouvais créer des gadgets pour aider les autres agents.
« Tu n'as pas un moyen d’arrêter quelqu'un qui contrôle le feu ? » Je levais les yeux de mon atelier en regardant une agent du SHIELD qui avait le bout de ses vêtements brûlés et quelques cheveux qui frisaient à la suite d'une éventuelle confrontation avec un méta-humain. Depuis quelques temps il se passait de drôles de choses en ville. Je n'avais plus le droit d'aller sur le terrain et j'enviais mes collègues qui se confrontaient à des événements particuliers. L'adrénaline me manquait mais à cause de ce stupide accident on m'avait mis sur une autre activité. Cette activité, je l'aimais, je l'adorais. Construire, inventer, rendre service. J'enlevais mes lunettes de sécurité pour observer ma collègue.
« Encore un méta-humain ? » « Comment tu as deviné ? » Elle avait souri avant de poser ses coudes sur mon atelier et de mettre son menton au creux des mains. Je souris légèrement, grattant légèrement mes cheveux, ce que je faisais toujours pour réfléchir. J'avais bien une idée, mais cela prendrait du temps.
« Une sorte de canalisateur ? » J'enlevais mes lunettes pour les poser avant d'aller prendre du papier et un crayon.
« Pourquoi tu fais pas tes plans avec les technologies que l'on a ? Genre comme Tony Stark dans Avengers ! » « Parce que j'aime le manuel. » Je dessinais rapidement un croquis avant de lui montrer. L'idée était d'aspirer la chaleur à travers une arme. De l'emprisonner dans une boule par la suite. D'enlever le pouvoir du méta-humain tout simplement.
« Oh mon dieu c'est génial ! » Elle m'arracha le plan des mains pour le regarder de plus près.
« Tu peux vraiment faire ça ?! » « Eh ! Je suis payé pour ! Et je suis très intelligent aussi ! » Je repris mes lunettes pour me reconcentrer sur mon travail. Cela faisait déjà plusieurs temps que je travaillais en tant qu'inventeur et j'avouais, que j'adorais ce métier.
« T'es le meilleur ! T'es génial ! » Je souris en la regardant. Ses cheveux blonds et son sourire ravageur. Cette fille faisait battre mon cœur mais je m'étais promis de ne jamais tomber amoureux dans ce travail. Pourtant, cette nouvelle recrue m'avait tapé dans l'oeil dès que je l'avais rencontré.
« Je sais. » Fis-je avec un léger sourire.