Let me see you! Show me who you are.

Ici c'est la partie histoire. C'est un peu carte blanche au niveau de la mise en forme, tant qu'il y a une vingtaine de lignes, c'est tout ce qui compte.
Cuius Depuis ma tendre enfance, je ressens un vide au creux de mon être, une partie manquante, une sorte de trou noir qui absorberait tous mes souvenirs de ce qu’il aurait pu être pour moi. En fait, je ne l’ai jamais vu, je ne l’ai jamais regardé dans les yeux en disant papa, puisqu’il a toujours brillé de son absence. Pas que cela soit volontaire de sa part, car il n’a jamais eu vent de mon existence, mais il aurait dû se douter de quelque chose. Ma mère elle, de son côté, ne m’a jamais parlé de lui réellement, elle reste vague en abordant son sujet, sûrement pour ne pas que je me mettre à sa recherche. «Bien maman.» lui avais-je répondu. La dernière chose que je veux est de perdre le seul parent que j’aie. Ma mère n’a jamais eu ce côté rebelle en elle, toujours sage, à respecter les règles, mais moi je ne dois pas avoir hérité cela d’elle… Souvent les soirs, je me rends à la bibliothèque pour faire des recherches sur les ordinateurs. J’en ai un à la maison, mais j’ai trop peur que ma mère trouve mes sujets préférés. Ce soir, j’en avais marre, marre de tourner en rond, marre de ne pas avoir de résultat et surtout marre de ne pas savoir qui il est. //DRING// Je réponds au téléphone et bien sûr il s’agit de ma mère. Elle est parfois protectrice envers sa fille unique, un peu trop. «Oui maman! Je rentre à la maison bientôt! // Mais non je ne fais pas des recherches sur mes origines…// Maman, je t’en prie, arrête, c’est ma vie, mes choix, j’ai 18 ans!» Lorsque j’ai eu 16 ans, enfin cela faisait quelques jours, un drame est venu bouleverser ma vie. Le 18 mai 2013, j’ai reçu un don comme ma mère l’appelle… Moi je l’appelle ma malédiction, car pour obtenir ce que j’ai, plusieurs personnes sont mortes et ce pouvoir n’est que la conséquence de cette explosion. Ma malédiction au départ, je ne la contrôlais pas du tout. J’envoyais des messages de groupes, piratais un ordi sans trop le savoir et des recherches apparaissaient dans ma tête. Ces moments-là sont pénibles. Je ne contrôle pas encore tout complètement. Mais au moins, cela va m’être utile aujourd’hui, je dois aller à l’hôpital pour pirater leur système. Je dois savoir le nom de mon père, lorsque je suis née. «Bonjour, Um… j’ai une amie qui vient d’être admise ici, mais je ne sais pas le numéro de sa chambre.» «Quel est son nom?» «Émilie Robertson» nom inventé de toute pièce, désolée. Je m’approche de l’ordi en pensant à mon dossier. Je le retrouve. Je cherche dans ma tête, le nom de mon père. «Nous n’avons aucune Émilie ici, cela doit être un autre hôpital.» «Oh oui! C’est vrai! Passez une belle journée.» J’ai le nom de mon paternel invisible : SIMON MCDERMOTT. Au moment de sortir, on m’arrête. Il connaît mon prénom et nom et moi je ne le connais pas. Il est habillé d’un costard noir et il ressemble à un agent secret… Qu’est-ce que j’ai fait? «Mademoisselle Aaliyah, veuillez me suivre s’il vous plaît.» Mais il est qui lui pour m’obliger à le suivre? Je lève les yeux au ciel avant de faire mon premier pas vers lui. «Vous n’êtes pas de la police, vous n’êtes pas d’interpole, car vous êtes trop discret, vous êtes trop coincé… donc il ne me reste qu’une seule idée : Agent secret?! C’est bien ça?» Il me regarde d’un air impressionné, mais à la fois blasé. «Allez venez!» Je le suis et regarde tout autour de moi jusqu’à notre arrivée. Il me fait entrer dans une installation impressionnante, grande et vaste. Il me soutire un sourire. «WAW! On est où là?» «Vous êtes au Sheild, Mlle Aaliyah. Et si vous acceptez de venir travailler pour nous, vous aurez un jour accès à cette pièce.» «C’est impressionnant, je l’avoue, mais pourquoi moi?!» «Parce que vous êtes douée, ce que vous faites dans votre tête et vos succès de piratage d’ordi.» «Attendez! Vous savez ce que je peux faire? Je ne l’ai dit à personne.» «Nous savons beaucoup de choses Mlle, alors qu’en dites-vous? Et quand vous aurez 21 ans, vous pourrez nous rejoindre. Il faut simplement que vous atteignez vos 21 ans. D'ici 3 ans, vous pourrez venir chez nous.» «D’accord, j’accepte. Mais avant tout, je dois retrouver mon père.» Il me ramène là où il m’avait demandé, mais avant, il m’avait permis de faire une recherche et j’avais enfin trouvé l’adresse. Je prends un taxi et lui donne l’adresse. Après de longues minutes de route déroutantes et excitantes, j’arrive enfin. Je prends une grande inspiration en payant et me dirige vers la porte. Je frappe trois bons coups et recule. Il ouvre la porte inconscient de la bombe que je vais lui lancer. «Oui?» «Bonjour! Vous êtes Simon? Parce que vous êtes mon père!» et voilà où j’en suis maintenant. Il faut que je découvre ce qu’il me maque en moi et que je travaille fort pour le Sheild.