let's train - abba&jay.

Il était six heures moins le quart du matin. Je venais d'arriver au bâtiment provisoire du SHIELD. Je passais tous les contrôles de sécurité, avant de monter au cinquième étage. J’étais distrait ce matin, la nuit avec Arya m'avait chamboulé. Je ne savais plus vraiment s'il fallait que je me batte pour mon couple. Mais bref, c'était pour cela que je m'étais levé aussitôt, je voulais squatter la salle d'entraînement. J'avais besoin de me défouler, et plutôt d'aller me cuiter dès le matin, je préférais aller me vider de toute mon énergie. Je posais mon sac à terre pour l'ouvrir, et en sortis un jogging et un marcel que je revêtais prestement. Je ne perdais même pas mon temps à aller au vestiaire. Il n'y avait pratiquement personnes. A part deux trois scientifiques, et mécaniciens, qui ne semblaient pas avoir les yeux en face des trous. Je bandais mes mains, et me dirigeais vers le punching ball. Je commençais à frapper, d'abord doucement, puis en accélérant au possible la cadence. J'avais l'impression de me nettoyer, d'enlever tout ce qui polluait mon esprit. Mais subitement, une main pressé vint se mettre sur mon épaule. Réflexe, j'envoyais mon coude en arrière qui vint violemment sur le nez de Abbadon. « Oh putain, j'suis désolé. » Je me mettais à genoux au niveau de Abba, avant de regarder les dégâts que je lui avais infligé. « Je t'avais pas entendu venir. » grimaçais je.

Comme chaque matin, je m'étais levée à six heures du matin. Je détestais dormir trop tard, après j'avais l'impression que la journée passait beaucoup trop vite à mon goût. Je me préparais donc mon petit déjeuner avant d'aller prendre une douche, bien chaude qui détendrait certainement mes muscles. Mon programme de ce matin était d'aller m'entraîner. Je préparais donc mon sac avec mes affaires d'entraînement, après m'avoir habillé. Sur le trajet, je repensais au sentiment que j'avais enfin accepté envers Jay. Jamais je n'aurais pensé tomber amoureuse de lui, mais voilà, l'amour ne ce contrôle pas. De plus, son couple battait de l'aile et cela n'arrangeait rien à la situation, enfin d'un autre côté si. J'avais peut-être toutes mes chances avec lui, ou alors je me faisais totalement un film. Je rangeais c'est pensé dans un coin pour y réfléchir plus tard. En arrivant au SHIELD, je passais les contrôles de sécurité avant de pouvoir enfin accéder à la salle d'entraînement. Un débardeur, un short et des baskets étaient m'a tenu, mes mains étaient bandées, j'étais enfin prête. En rentrant dans la salle, je ne m'attendais pas à voir Jak s'entraîner, je m'approchais de lui et posais ma main sur son épaule. Sa première réaction était de se défendre comme si quelqu'un pouvait lui faire du mal ici. Son coude était directement arrivé dans mon nez et j'étais tombée en arrière à cause de la violence du choc. Si j'avais su qu'il allait faire une chose pareille, j'aurais surement riposté, mais je ne voyais pas Jay me faire ça. Instinctivement, je venais mettre ma main devant mon nez, car le sang n'allait certainement pas tarder à couler. "Tu es malade pourquoi tu as fait ça ? " Il ne m'avait jamais violenté ainsi, ils nous arrivaient de nous battre mais jamais de nous faire grand mal.

J'étais arrivé plus tôt que d’habitude au QG du SHIELD. Ce n'était pas une période facile en ce moment. J'étais stressé et perdu, et seul le sport pouvait me faire oublier cela pendant un moment. Je ne pensais pas croiser quiconque, mis à part les gars de la sécurité, mais à ma  surprise, de nombreux agents scientifiques tournaient encore avec un immense pot de café entre les mains. J'étais arrivé à la salle d'entraînement où je m'étais changé avant de commencer à évacuer ma frustration sur le punching ball. Totalement concentré dans ma tache, je n'avais pas entendu approcher, alors quand Abbadon m'attrapa l'épaule, mon coude la frappa au nez. « Je suis désolé.. J'étais perdu dans mes pensées, je tapais.. et je t'ai pas entendu arriver. » grimaçais je, une nouvelle fois. Je pus voir quelques gouttes de sang s'échappaient de sa main alors qu'elle la maintenait contre son nez. J'attrapais mon sac, et prenais un mouchoir que je lui tendais. « Tu m'en veux ? » dis je en lui tendant le mouchoir avec une petite moue. En réalité, j'avais pas trop envie qu'elle me fiche une raclée pour ça. J'avais fait une fois l'erreur de la sous estimer, ça ne se reproduira pas deux fois. « Et quelle idée de venir aussi tôt aussi ! » râlais je dans ma barbe.