Pós bean ón sliabh agus pósfaidh tú an sliabh - Harry

   Je me souviens encore de comment tout ceci a commencé. Je ne me doutais alors pas de ce qui aller se passer dans ma vie dans les années qui suivirent. Tout au long de mon enfance, ce ne fut qu'un combat incessant entre Catholiques et Protestant. Dur de choisir son camp quand on a un parent dans les deux camps, mais j'ai fini par choisir, j'étais proche des catholiques et ils avaient besoin de mon aide plus que quiconque s'est comme ça que je me suis imposé au Rugby et que je suis devenu leurs capitaines. Leurs chefs, j'étais plus que ça, je commandais les gamins du quartier, enfin, c'était surtout en cas de bagarre ou pour s'amuser. Après cela, j'ai grandi, je me suis un peu assagi, il faut dire que les corrections que m'ont données mon père ont finit par porter leurs fruits. Alors j'ai commencé des études d'économie, mais je n'étais pas bon. Et puis j'ai fini par me faire renvoyer de l'école après m'être battus. Il faut dire que les protestants commençaient à me chauffer, ce n'était pas tant leur religion, mais sûrement ceux qui écrasent tout ce qui se trouve sur le chemin qui me gênait. Et puis j'ai découvert ma voie, ce n'était pas celle des chiffres, mais celle des armes. J'avais ça dans les veines, il faut dire, militaires depuis 5 générations. Alors mon service militaire est tombé à pic.


   J'ai été incorporé dans le Royal Irish Regiment. J'ai commencé ma formation à Belfast, autant dire, dans le repère de mes ennemis. Cependant avec un régiment avec autant de disparité religieuse, il a bien fallu que je me fasse à leurs présences et puis progressivement, mes préjugés se sont envolés et nous avons fini par sympathiser. Surtout quand on a été déployer en Irak. On était dans la même tourbe, épaule contre épaule. On était peut-être des gens différents dans l'âme, mais nous étions unis dans le cœur et dans les situations difficiles. Nous avons participé à de nombreuses offensives et avec les réductions d’effectif, la compagnie Becker, ma compagnie a été démobilisée. Alors je suis rentré au pays. J'ai appris que mon père était mort, d'une myocardiopathie, sûrement à cause de ses problèmes d'alcools. J'ai décidé de suivre ses traces, parce que je voulais continuer le boulot que je faisais avant et rien ne s'en rapprochait le plus que la Police, progressivement, j'ai passé les concours et je suis devenu inspecteur à Antrim. Là, c'est avec le gang des Kennedy que j'ai compris que je pouvais protéger les gens et que c'est ce qui importait, il fallait un but dans la vie, il fallait quelque chose qui anime mes membres le matin, c'est là que j'ai croisé Désanglois, je l'ai assisté où il m'a assisté dans l'arrestation du gang des Kennedy. On peut dire qu'on a sauvé la ville, même si tout le monde s'en est moqué, car les taureaux de Belfast ont subi leur plus cuisante défaite au Rugby ce même jour. Même pas une petite mention dans le journal... Et puis il y a deux ans, il m'a recontacté pour un job, il a dit que si j'étais intéressé, je pouvais le suivre. Il faut dire que c'était bien calme depuis le départ des Kennedy pour la prison de Belfast. Et puis au fond de moi, je savais que ce type comme je l'appelais à l'époque cachait quelque chose gros comme une montagne. Alors, là si j'avais su. J'ai suivi la formation, j'ai vu, j'ai vu les Kingsman, le message qu'il portait, on peut me traiter d'idéaliste, mais c'est parmi eux que j'ai tracés depuis ces deux ans ma nouvelle vie de protecteur dans la nuit, de défenseur des opprimées, de veilleur d'ordre public.