Ici c'est la partie histoire. C'est un peu carte blanche au niveau de la mise en forme, tant qu'il y a une vingtaine de lignes, c'est tout ce qui compte. La peur ? Non, on m’a soigné de ça depuis mon enfance. Enfin presque. Disons que mon père n’était pas le plus charmant des hommes. Et même s’il ne m’a jamais touché, il y a d’autres moyens d’abuser d’un enfant. Par les mots par exemple mais je suppose que ça m’a rendu comme je suis maintenant donc c’est positif. Par la peur aussi, la peur de me retrouver dans la cave, dans le noir avec des araignées grouillantes et grimpantes. Avec le temps, on repousse toutes les peurs pour survivre. Et c’est ce que j’ai fait, j’ai fini par ne plus en avoir rien à faire de mon père, du noir, de l’enfermement, de la faim. Les araignées sont restées par contre mais une seule peur pour un homme, disons que c’est déjà pas mal.
Après le lycée, je me suis engagé dans l’armée, d’abord comme simple soldat parce que je voulais prendre mon indépendance et partir le plus loin possible de mon foyer. Mais j’avais un bon esprit de tacticien et j’ai réussi à me faire une place petit à petit. Et j’ai même fini par faire un entrainement pour devenir démineur. Le stress de désamorcer une bombe faisait pomper le sang dans mes veines, les poils se levaient sur mes bras, l’adrénaline me donner une raison de continuer.
J’avais une fiancée à l’époque, que j’avais rencontrée pendant une permission. Une belle et charmante jeune fille du nom de Rose mais je l’ai quitté quand je suis entré dans mon commando. Elle n’était plus qu’un poids réellement, j’avais trouvé mieux comme sentiment que l’amour et l’excitation. Je n’avais plus besoin d’elle. Ni de ma famille d’ailleurs, j’ai coupé tout contact avec eux.
J’étais bon dans ce que je faisais, je m’étais bien intégré dans mon commando et même si j’avais un peu de mal à suivre les ordres et à faire un travail d’équipe, je prenais sur moi. J’ai passé plus de dix ans à faire ça. Jusqu’au jour où nous sommes tombés dans un piège.
Beaucoup sont morts d’autres comme moi ont été capturé et torturé. Nous avons passé des mois enfermés, prêts à devenir fou. On nous demandait des informations, nous menaçant, nous affamant. Mais aucun de nous n’a parlé. Nous avions après tout subit un entrainement intensif pour résister aux techniques de tortures. On est venus nous sauver et j’ai été rapatrié jusqu’en Angleterre.
Je suis resté quelques mois à errer sans but jusqu’à ce qu’un jour un homme en costume vienne me parler. Il m’a proposé un travail ou en tout cas de passer un recrutement. J’avais envie de changement alors je n’ai pas renouvelé mon contrat à l’armée et j’ai essayé. Il faut savoir que quand je me lance dans quelque chose, je ne le fais pas à moitié, que je pars pour réussir. J’en ai appris plus sur les Kingsman, l’organisation, son histoire etc. J’ai passé les épreuves, majoritairement entouré de personnes qui étaient de dix ans mes benjamins au minimum. Tant mieux, j’allais faire parler l’expérience.
J’ai tout passé : épreuves d’intelligence, de tactiques, en équipe même cette satanée histoire de chien. Si j’ai aimé certains aspects de cette sélection comme les tests d’intelligences ou les tests physiques. J’ai beaucoup moins apprécié de me retrouver avec la responsabilité d’un chien. Surtout que je suis plus une personne à chats.
J’ai réussi les épreuves et cela fait un peu plus d’un an maintenant que je suis un Kingsman. J’ai gardé le chien même si je n’ai pas hésité à lui tirer dessus, bon c’était des balles à blanc, il va bien. Je suis devenu agent des renseignements. C’est-à-dire que je suis surtout chargé de l’espionnage, de chercher des informations sur les gens même si je fais aussi du travail de terrain relativement souvent pour aider l’organisation.
Je ne peux pas saquer les meta-humains, je trouve qu’ils sont des abominations mais nous n’avons pas encore eu l’ordre de les éradiquer alors je les laisse tranquille, pour l’instant. Quant aux agents du Shield, ils marchent sur nos plates-bandes et je n’apprécie pas énormément leur interférence. Je me battrais au nom de mon organisation s’il le faut contre eux et contre ces mutants.