fireflies

C'était une soirée tout à fait ordinaire. Londres recommençait à vivre normalement. Certes le trauma de l'explosion du centre des expositions Wells est encore dans les esprits. Mais deux ans ont passés. Les blessures commencent à cicatriser. Certains n'arrivent pas à oublier. Certains sont obligés de vivre avec le souvenir de cet incident chaque jour. Au départ, ils se faisaient discret. On ne les voyait que très peu. Puis, le nombre d'accidents étranges a augmenté. On reportait des cambriolages où les serrures n'étaient pas forcées. Aucun signe d'infraction. Ou alors des personnes innocentes qui se retrouve à être l'auteur d'acte criminel, alors qu'elles se trouvaient à un endroit opposé de la scène de crime. Des événements bizarres avec des auteurs inconnus. Mais depuis quelques mois, les autorités ont un nom. Les lucioles. On ne sait pas qui ils sont, combien ils sont ou même leurs motivations. Leur nom est l'une des rares choses qu'on connaisse de ce groupe.
Les Lucioles, un groupe de méta-humains. Un groupe qui pense pour la plupart que s'ils ont reçu leur don, c'est pour une raison bien précise. Ils sont l'évolution de l'humanité. Ils sont des êtres supérieurs. Ils sont là pour guider les êtres inférieurs. Et ils ont décidé de faire un énorme coup. Les journaux télévisés passaient sur des milliers de télévisions londonienne.s Alors qu'il venait de commencer depuis une dizaine de minutes, un écran noir. Et quelques secondes plus tard, le symbole des Lucioles s'était affiché. Un message audio avec leurs revendications. Ils veulent le pouvoir. Ils l'auront quoi qu'il arrive. A la fin de cette intervention, un silence de quelques secondes, puis des cris. Des journalistes et employés de la chaînes sont morts. Aucun coup de feu. Pas de sang. Ils sont morts sans qu'on puisse connaître les raisons, c'était comme s'ils étaient morts de peur. C'était un avertissement. Juste un aperçu de ce qu'ils pouvaient faire. D'autres attentats sont prévus. Personne ne sait ni où et quand ils vont se produire. Les Lucioles sont là et ils le font savoir.

La ville se relève de ses cendres. Une épaisse fumée noire entoure Big Ben, Tower Bridge et tous les quartiers londoniens. Les sirènes des pompiers retentissent. Ce qui devait s'avérer le salon scientifique internationale de la décennie s'est transformée en une véritable catastrophe sans précédent. Dans le monde entier, les images tournent en boucle. Il se pourrait qu'une erreur humaine ait provoqué l'explosion. En ce jeudi 18 mai 2013, Londres pleure.

« Je les veux dans l'agence. On ne peut pas laisser ce genre de personnes courir les rues. » Des portes s'ouvrent et le patron du S.H.I.E.L.D a le visage fermé. Depuis plusieurs mois des événements paranormaux se produisent à Londres. Des hommes prenant feu, volant même, des hommes à une vitesse rapide ou encore des transformations physiques. Ils sont appelés les méta-humains et afin d'éviter la destruction de l'humanité, le S.H.I.E.L.D veut les recruter afin de combattre un mal qui gangrène la ville. En effet, certains ont décidé d'unir leurs pouvoirs pour prendre le contrôle de Londres, de l'Angleterre entière et pourquoi pas par la suite du monde entier. L'organisation tremble et le patron sait tout simplement que s'ils ne réussissent pas à réunir un maximum d'effectif, la paix est en danger.

« Neuf de nos agents sont morts. » La voix est grave. La salle est silencieuse. Des hommes en costume de tweed, portant des lunettes regardent leur patron. Cela fait des mois que cela dur. Une tension sans précédent règne à Londres. « Il va falloir de nouveaux agents. Cette fois-ci, il n'y aura pas de nombre limité. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons instaurer de nouveau la paix. »« Tout le monde se lève, silencieux et sortent de la pièce. On les appelle les kingsmen, des agents au service de l'Angleterre qui assurent leurs missions dans une classe so-british. En sortant, l'agent du S.H.I.E.L.D passe à côté d'eux, entrant dans la pièce. « Vous vouliez me voir, parait-il monsieur kingsman ? » fit-il avec un sourire sarcastique. Son locuteur ne sourit pas, opte un air grave. « Si tu n'arrêtes pas ces méta-humains, nous n'en occuperons. » « Avec quoi ? Des parapluies ? » « Ne joue pas à ce jeu, j'ai comme l'impression que tu ne dévoiles pas tout. » « Pour le bien de tous. Je serais toi, je ne me mettrais pas sur notre chemin. » « Je serai toi, je travaillerai plus efficacement pour que l'on ait pas à intervenir... »